lyrics
Lamentable, J'suis couché sur la table
J'suis tout sauf excitable, J'suis surtout irritable
Métamorphosé dans les bras de Morphée
Regarde mon corps amorphe pis amène-moi d'la morphine
J'me réveille de la veille avec un manque de sommeil
Faut qu'j'me lève, que j'me lave, que j'me décrotte les oreilles
Le plancher ramolli, comme des raviolis
J'suis encore endormi, j'ai pas quitté mon nid
La caresse d'la paresse dans mon corps et mon cortex
J'préfère rester ici accompagné d'filles aux corps flex
Y m'reste un p'tit effort pour me rendre à mes Corn Flakes
C'est beaucoup trop dur j'ai l'impression qu'j'suis congelé
Toujours les yeux dans'graisse de bine comme un fucking con gelé
J'veux qu'ma vie devienne la plus grosse journée de congé
Un paresseux qui regarde pas plus loin qu'le bout d'son nez
Déception c'est la panique mon cadran vient de sonner
Je suis sur le slow-motion
Mais personne ne solutionne
Je manque de kilo-joules
Sous l'poids de mes kilos j'croule
Pour descendre les pentes j'roule
et pour manger j'picore comme une poule
Que la bave coule de ma bouche
Qu'on me réveille sous la douche
Je suis out, sur la touche
Je m'endors, je me couche
Je suis lâche, vache, une tache, toute une tâche de me tasser
J'm'évache même par terre dans des coussins entassés
J'suis certain j't'aussi vif qu'un quadra en sommeil
Ou qu'un crabe sans coquille qui s'prélasse au soleil
Mes sujets sont sommaires, c'est sûrement un summum
C'est sans fin cette histoire au sommet j'suis l'seul homme
J'peux dormir 16 heures durant, et ce très facilement.
Je warp le temps, totalement inconsciemment.
Morphée m'aime tendrement, et me berce tranquillement.
Somnifère ambulant, et ce depuis longtemps.
Le sommeil m'habite jusque dans l'bout d'ma bitte,
être éveillé m'irrite, lorsque j'm'endors je lévite
et j'évite le bruit, j'préfère être endormi,
que subir la vie la tête sortie de mon lit.
Rien, nothing, niet et nada
C'est clair et limpide comme une bouteille d'eau d'source Naya
J'cherche pas tellement profond dès fois j'ai peur d'me noyer
Mais tellement peu à craindre j'en ai tant dans l'noyau
J'cours après l'vent, j'cours après l'temps
De temps à autre j'fais une pause, entre-temps, sur le temps
Des nuits de douze heures, un nuage de douceur
Dans mes rêves j'm'imagine des orgies avec douze soeurs
Dans un endroit magique avec des fleurs qui poussent teur
Peut-être que j'manque de pile amène tes fils pis ton booster
J'suis éponge de fatigue, une crevette, une tortue
Pour moi me lever l'matin c'est comparable à une torture
J'vis la nuit, dors le jour comme un vampire sans morsure
Me lever l'avant-midi c'est clair pour moi c'est une mort sure
Latéralité, j'suis bien alité
Faut s'faire à l'idée, le jour j'dois évité
Ça paraît évident je pionce, je ronfle, mon corps se gonfle
J'suis une crevaison humaine pour me mettre en branle on m'pompe
Sadick, calme, zen, relax, valium
Quand la vaillance s'est montrée j'tais en voyage sur l'opium
Tout est mou, rien ne move, rien ne bouge bien
Même une claque dans la face ne me fait rien
Sadick debout, couché, courbé, membré certifié
Le meilleur d'la vie ça s'passe couché
Une poupée d'chiffon
L'incroyable homme qui fond
Je ronfle, je ronronne pendant que j'atteins le fond
Ainsi son son sort de son sommeil profond
Un somifère qui sonne et qui résonne dans l'plafond
J'idéalise le jour où j'réalise mon voeu
J'revitalise mon corps avant qu'il soit trop vieux
Ou bien trop sec, j'veux dormir toute ma vie
Et qu'on m'oublie pour toujours comme Patrick Sweazy
credits
from
Mon Chien est Mort,
released September 10, 2011
paroles: Sadick, Mc Phylis, Barbapapa
musique: Barbapapa
drum sample: Maxime Simard
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